mercredi 27 juillet 2011

Un peu de confiture






Voilà pas mal de temps que j'avais abandonné ma petite page culture. Mais vu le temps actuel, dur dur de vous proposer quoique ce soit.

Le mercredi, ce sera donc la page culture. Oui oui oui.

Mais je vais essayer de la faire le plus vaste possible: livre, groupe, article d'un magazine, actualité, ... J'imagine que ça va en barber certain(e)s, mais la lecture et la musique sont parties intégrantes de ma vie, je ne peux pas passer à côté.

Aujourd'hui, le dernier livre que j'ai lu: Crains le pire de Linwood Barclay.

L'homme me l'a offert pour mon anniversaire et l'a eu chez France Loisirs.

Si vous avez lu le synopsis, vous voyez un peu le style de roman. Un peu tordu, un peu psychologique, un peu policier, bref, le genre de chose que j'aime beaucoup.

J'ai très vite trouvé le style de roman que j'aime. Le français en première m'a beaucoup aidée sur ce point. Si j'ai adoré Zola, (que j'ai quand même parfois lu en diagonale, mais comme c'est pour tout le monde pareil, j'allais pas le préciser) en revanche, j'ai lu Rousseau avec un couteau sous la gorge. Bon, je le reconnais, j'ai lu cinquante pages avant de lire une page toutes les dix, pour suivre le fil. C'était suffisant. L'idée du "je suis né gentil, j'ai fini méchant à cause des autres", j'ai un peu de mal.

De même que Candide de Voltaire. Heureusement que le livre était petit et qu'il m'a fait rire. Ma seule envie était de rentrer dans le livre, de lui foutre trois tartes et de lui dire de réfléchir. Ca arrive à tout le monde ça non ?! Si ce n'est pas dans un livre, c'est au moins dans un film. (Qui n'a pas eu envie de rentrer dans Twilight arracher la chemise d'Edward et de lui rouler des galoches à tout va ? Comment ça pas vous ?! Non, bah euh, ... Moi non plus hein...)

Enfin, les quiproquos. Oh lala. Façon l'Avare de Molière. Comme ci avant, ma seule envie est qu'on avance. Je sais très bien qu'à l'époque, c'était différent, le style était beaucoup apprécié. Je suis allée voir Rigoletto de Verdi. Gilda met trois plombes à mourir. On appelle ça un dernier soupir. Je peux vous dire qu'elle, elle en a du souffle pour chanter trois heures en agonisant. Vous pouvez le voir en cliquant ici d'ailleurs.

En définitive, je crois que je ne supporte pas ce qui est lent. J'aime ce qui est clair, précis, et va droit au but. Je dis d'ailleurs assez souvent "Fais comme l'OM, droit au but". (honte honte).


Pour en revenir à Crains le pire, j'ai mis pas mal de temps à le lire, pour la simple et bonne raison que je manquais de temps et d'énergie, et que s'il y a bien quelque chose que je déteste, c'est lire un livre par dessus la jambe. Lire cinq pages chaque soir, piquer du nez et devoir les relire le lendemain parce qu'on les a zappé.

Après avoir lu une centaine de pages couci couça, j'ai ensuite fini par le dévorer en deux nuits.

Sans rien vous en dévoiler, je vais essayer de vous donner envie de le lire. C'est un peu le but non ?

Une très bonne intrigue de base: la disparition d'une fille. Fugue ? Kidnapping ? Meurtre ? Le mystère reste entier jusqu'aux derniers chapitres du livre.

Ici, pas de blabla, il y a tout au long du livre de nombreux rebondissements et, dans les rares moments de répits, chaque phrase, chaque action a son importance, bien qu'on ne le saisisse qu'en dernier lieu.

Chaque page m'a transportée. Je réfléchissais à la tournure que prenais les choses, à ce qu'il fallait faire, et je lisais frénétiquement. Ce lire est bel et bien un bon thriller, pour ceux qui aiment les intrigues bien ficelées, ce bouquin est fait pour vous.

Voici différents commentaires que j'ai pu trouver sur la toile:

« Linwood Barclay nous tient en haleine avec des rebondissements en cascades, et un dénouement absolument incroyable. [...]
Il est temps de sortir et de découvrir ce grand auteur
. »
Lisa Gardner, auteur de "Sauver sa peau".


« On suit avec fièvre cette enquête au rythme haletant : de chapitre en chapitre, Linwood Barclay nous captive et fait monter le suspense. On avait prévu de ne lire qu'un ou deux chapitres avant de dormir… mais on ne peut plus s'arrêter. […] Pour quitter pendant quelques jours notre routine quotidienne, et nous plonger complètement dans une enquête, pleine de rebondissements et de suspense, "Crains le pire" est vraiment parfait. »
Sandrine Frappa, une lectrice.


« "Crains le pire" est diablement exquis. La profondeur psychologique du personnage principal, les petits détails de l'histoire, la pertinence de la trame, la morale qu'on en tire, les relations adolescents/parents font de ce roman un vrai délice à lire. Le lecteur est jusqu'à la dernière page dépendant des tournures que prend l'histoire. Soyez rassurés, ouvrez ce livre et surtout n'ayez pas peur... de craindre le pire. »
Fanny Reina, une lectrice.




Quant à l'auteur, je vous fais vite fait une petite bio express (vous avez compris que j'aime ce qi va vite), traduite depuis son site officielle par bibi alias Ze Bi-lin-gu-a-geuh.





Enfant, Sieur Linwood déménage de son amérique natale, direction le pays des caribou, et plus précisément Toronto. Dès ses 22 ans, il commence à écrire dans des journaux, en parallère de comics et autres livres, jusqu'en 2008 où il se lance tout entier dans l'écriture. Ses livres sont des best sellers traduits et vendus dans plusieurs pays.

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